De Sol pensait initialement marcher sur Pontivy, mais il décide finalement de prendre Redon. Ces derniers sont vaincus et se replient sur Plumergat, la défaite démoralise les Chouans et déjà nombre d'entre eux désertent pour regagner leurs foyers. Le 27 mai, en Mayenne, le général chouan Louis d'Andigné s'empare de Cossé-le-Vivien avec 1 500 hommes. Il s'empare de Carhaix sans combattre le 30 juin. Seul du Chaffault tente une attaque avec 400 hommes mais il est facilement repoussé. Il soulève les environs de cette ville, ainsi que les pays de Montfort-sur-Meu et Saint-Méen-le-Grand et prend comme seconds Gabillards, Jacques François de Mellon et son frère Joseph. Guerre de Vendée et guerre des Chouans (mêmes causes, mêmes effets, en Bretagne et Normandie) feront quelque 600 000 morts, dont 210 000 civils exécutés, 300 000 morts de faim et de froid (100 000 enfants). Delaborde échappe aux recherches[29]. Dès le début du mois de mai, les premiers troubles éclatent en Vendée militaire, à Pouzauges, Les Épesses et Chantonnay. Les autres officiers impériaux ayant servi en Vendée sont également poursuivis. Cependant, celle-ci reprend en 1815, avant de s’achever complétement en 1832. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon I durant les Cent-Jours. Cependant les bonapartistes ne réagissent pas et aucun combat ne se déroule sur le territoire de la division. Mais les Vendéens sont très mal équipés, la plupart ne sont armés que de faux, le débarquement d'armes et de munitions promis par La Rochejaquelein est donc essentiel. Le 22 mars 1815, le colonel Toussaint du Breil de Pontbriand, reçoit du Prince de La Trémoille l'autorisation de lever des troupes dans les Côtes-du-Nord. Les 12 et 13 juin, Sapinaud décide de marcher avec le gros de l'armée sur la Vendée, une seconde force commandée par Auguste de La Rochejaquelein est envoyée prendre Thouars. Malgré l'attaque, repoussée, d'une centaine de douaniers, 2 000 fusils et un million de cartouches sont débarqués du 14 au 16 mai. La paix signée, les troubles continuent. Depuis Londres, Louis de La Rochejaquelein avait annoncé l'arrivée par les Anglais d'un débarquement d'armes et de munitions. Le 17 mai Napoléon Ier apprend le soulèvement de l’Ouest. Puis, le 31 mai, ils gagnent Josselin où la population leur fait bon accueil. Les généraux suivent et écrivent à leur général en chef, lui conseillant de se replier. Mais Travot est rapidement informé du débarquement de Croix-de-Vie, aussi il envoie les généraux Estève et Grobon occuper Saint-Jean de Monts et Saint-Gilles-sur-Vie[10]. Dans la Mayenne, le général chouan Louis d'Andigné se montre particulièrement hostile aux Prussiens, il fait réarmer ses hommes et déclare être capable de lever facilement 100 000 hommes dans l'Ouest, ce qui était fortement exagéré. Cependant, le 25 juin, près de Plumelec, les hommes de Sol interceptent une dépêche dans laquelle ils apprennent la défaite de Napoléon le 18 juin, à la bataille de Waterloo. Contrairement au sud de la France, la Terreur blanche ne fut pas très virulente dans l'Ouest, il n'y eut pas de vague d'assassinats contre les partisans de Napoléon[26]. Plusieurs doivent crier « vive le Roi » et retirer leurs cocardes, puis ils sont relâchés. Quant au clergé s'il inquiéta l'administration impériale par son hostilité envers Napoléon, il ne prêcha pas l'insurrection. Une compagnie d'élite de 126 officiers est formée dont trois colonels : Plouër, Busnel et Sévère de La Bourdonnaye. Mais le 18 juin le général impérial Auguste Julien Bigarré entre à Ploërmel où il fait sa jonction avec les hommes du général Rousseau sorti de Vannes. Une partie de l'armée dirigée par Le Mintier tente, mais sans succès, de prendre La Trinité-Porhoët. Les anciennes troupes impériales ne sont guère disposées à abandonner le drapeau et la cocarde tricolore. Actif essentiellement dans les environs de Redon et Guérande, le général Pierre Louis du Cambout de Coislin commande ce département et dispose de 4 000 à 5 000 hommes sous ses ordres. Le combat reprend le lendemain, Grobon est grièvement blessé par un tireur, il devait mourir le 7 juin à Nantes, des suites de ses blessures. Le 6 juillet, 8 officiers de la légion de Dinan réalisent un coup d'éclat en s'emparant du Fort-la-Latte. À la suite de la chute définitive du Premier Empire, la France allait être occupée par 1 200 000 soldats de la coalition : Russes, Prussiens, Autrichiens et Britanniques. Suzannet, grièvement blessé, meurt le lendemain[14]. Rapidement des bandes se formèrent en Ille-et-Vilaine. . Les Impériaux s'enferment à Vannes et Pontivy et n'en ressortirent plus[3]. Le 2 juin, à Saint-Gilles, Grobon passe à l'attaque avec 300 hommes, dans l'attente de renforts, il fait retrancher ses troupes dans une chapelle. Dans l'Ouest, la répression fut cependant assez modérée, rares furent les peines de mort prononcées, aucune ne fut exécutée[26]. Mais les Impériaux sont bien retranchés et repoussent les Chouans, qui se replient sur leurs pays. Depuis Londres, Louis de La Rochejaquelein avait annoncé l'arrivée par les Anglais d'un débarquement d'armes et de munitions. A guerrilla movement of the 18th century in which French peasants fought against the revolution of 1789. Mais les Impériaux sont bien retranchés et repoussent les Chouans, qui se replient sur leurs pays. De son côté Lamarque, secondé par Brayer, quittait Nantes avec 3 000 hommes, le 11 juin il faisait sa jonction avec Travot à Machecoul, le 12 juin il occupait Legé et Palluau. Cependant, Pontbriand et une dizaine de cavaliers s'aventurent à proximité de la ville où ils sont acclamés par la population, ils tentent alors d'entrer dans Saint-Brieuc où là encore la population les acclame, les Fédérés n'osent pas intervenir et la ville tombe au pouvoir des Royalistes. Les Chouans de Courson et Pontbriand se rassemblent ensuite à Dahouët, en Pléneuf-Val-André où les Anglais débarquent des armes et des munitions sous les yeux des Fédérés qui n'osent intervenir. Cependant, les 9 et 10 avril, un décret impérial ordonna la mobilisation des gardes nationaux et des anciens soldats mis en congés. Batailles. Aucune différence d'armes ou de facteurs tactiques avec les autres fiches XVIIIe siècle, mais pour faciliter la lecture elle ne mentionne pas quelques détails inutiles dans ce … En mai-juin 1815, l’Ouest français se soulève pour la quatrième fois, après 1793 et l’insurrection vendéenne, 1795 et la chouannerie, et l’automne 1799, une prise d’armes sans lendemain. À la même époque, des troubles eurent lieu aussi dans d'autres provinces françaises comme en Aveyron et en Lozère. L'affrontement tourne à l'avantage de ces derniers dans cette bataille où se distinguent les écoliers du collège de Vannes. Le 14 mai, 800 Vendéens sous les ordres de Robert s'emparent de Saint-Jean et de Notre-Dame-de-Monts, où 50 gendarmes et douaniers sont désarmés, et surtout des ports de Croix-de-Vie et de Saint-Gilles-sur-Vie. Des Bretons, par milliers, prennent les armes pour combattre le nouveau régime : la guerre durera jusqu’en 1815. De Sol pensait initialement marcher sur Pontivy, mais il décide finalement de prendre Redon. L'insurrection vendéenne et Chouannerie de 1815, surnommée la Petite chouannerie, fut une guerre qui opposa royalistes et bonapartistes à la suite du soulèvement des paysans de Vendée militaire, de Bretagne, d'Anjou et du Maine contre Napoléon Ier durant les Cent-Jours. Mais pendant ce temps, Travot sortait de Nantes avec 1 500 hommes et marchait à la rencontre des Vendéens. Le 20 juillet, le Prince de La Trémoille débarque à Saint-Malo qui se rallie au Roi. Guerres napoléoniennesGuerre de VendéeChouannerie. Informé de l'occupation de Ploërmel par les Chouans du Morbihan, du Boishamon envoie la quasi-totalité de ses forces, dirigées par Joseph du Boishamon et François de Trégomain, se mettre sous les ordres de Louis de Sol de Grisolles. Afin de pacifier la contrée, l’Empereur crée l'armée de la Loire, composée des divisions des généraux Jean-Pierre Travot, Estève et Brayer, et met à sa tête le général Lamarque afin de remplacer Delaborde, tombé malade. L'affrontement est court, les fédérés paniquent et les Chouans remportent une première victoire. La Boëssière nomme ensuite Alexandre Courson de La Villevalio à la tête des volontaires royaux des Côtes-du-Nord, celui-ci occupe Quintin. Mais le 1er juin, La Rochejaquelein rejoint avec 1 300 hommes la flotte des 14 navires britanniques qui peuvent ainsi débarquer les armes et les munitions attendues. Campagne du duc d'Angoulême La situation devient cependant critique, la frégate britannique L'Astrée a des difficultés à se maintenir près des côtes, les troupes manquent de vivres et les renforts envoyés par Napoléon ont déjà gagné l'Anjou. Dans un premier temps, peu de monde le rejoint, du moins jusqu'au 16 avril. Le général Jean Maximilien Lamarque est condamné à l'exil ; il ne revient en France qu'en 1818. L'ancien général impérial accepte avec enthousiasme. La paix signée, les troubles continuent. Henri du Boishamon et Guy Aubert de Trégomain reformèrent les divisions de Médréac et Saint-Gilles, Boishamon levant 1 800 hommes qui furent envoyés dans le Morbihan et ne conservant avec lui qu'une centaine d'hommes dans les environs de Saint-Méen. Finalement les 34 officiers vendéens présents passent au vote, 22 se prononcent pour la paix, 12 pour la guerre. Cependant Sapinaud démissionne rapidement par lassitude et nomme d'Autichamps pour lui succéder[13]. Le colonel de Pontbriand agit de même dans les Côtes-du-Nord, ses Chouans conservent un certain nombre de villes et de communes, tandis que les Prussiens n'occupent que l'arrondissement de Dinan[22]. Néanmoins les hommes manquent d'armes et de munitions, ce qui ne les empêchent pas d'occuper Plancoët, puis de battre un petit détachement de soldats de ligne près de Jugon-les-Lacs. Les autres officiers impériaux ayant servi en Vendée sont également poursuivis. Le général Brayer est condamné à mort mais se réfugie à Buenos Aires. — La Chouannerie de 1815. Mais le succès est de courte durée, dès le lendemain, parti de Parthenay, le général impérial Henri-Pierre Delaage à la tête de 500 hommes et d'un escadron du 2e régiment de hussards reprend la ville aux Vendéens qui battent en retraite presque sans combattre[15]. Ils se rendent ensuite à Elven, puis Questembert les 6 et 7 juillet et enfin le 8 à Muzillac. Les Chouans gagnent ensuite Sérent, puis Bignan, les 26 et 27 juin, le 28 l'Armée se rend à Baud, le 29 elle est à Pluvigner où elle est rejointe par plusieurs officiers de la maison du Roi. Le 2 juillet les Chouans sont à Locmariaquer où ils accueillent un troisième débarquement puis gagnent Grand-Champ, le lendemain, ils y sont attaqués par des douaniers commandés par le général Rousseau mais les Chouans mettent les Impériaux en déroute. La mort du général en chef diminua grandement le moral des Vendéens et beaucoup commençaient à déserter. Pour l'Ouest, une armée de 40 000 Prussiens commandée par le général de Borcke étaient en route. Le. Le 2 août, les anciennes troupes impériales se retirent de l'Ouest et l'armée prussienne entre en Anjou, les déclarations pacifiques du général-comte Tauentzien rassurent les Vendéens qui accueillent les Prussiens en libérateurs[21]. Bogislav Friedrich Emanuel von Tauentzien. En mai 1814, la population du Nord-ouest de la France avait dans sa majorité favorablement accueilli la Restauration de la monarchie. Cependant en mars 1815 le nouveau régime est chassé par le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe. Militairement vaincus, le Vendéens se retrouvaient alors dans le camp des vainqueurs et les derniers chefs signèrent la paix à Cholet le 26 juin. Mais peu de temps après, la nouvelle de la défaite de Napoléon à la bataille de Waterloo le 18 juin arrive en Vendée. échappé de l'île d'Elbe. Mais Travot est rapidement informé du débarquement de Croix-de-Vie, aussi il envoie les généraux Estève et Grobon occuper Saint-Jean de Monts et Saint-Gilles-sur-Vie[10].
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